Le cercle des proverbes disparus

"Les sorties volées tournent quand le chinois hurle au loup!" "Vie et souris jaune sont deux centres du matin sombre" "Poêle et beurre doré ne font pas bon mélange mais apportent saveur oubliée" Ces dictons ont été inventés par les participants du module 2 sur le JE et le NOUS, dans le jeu dénommé du "cercle des proverbes disparus" En cercle, chaque participant donne un mot à son tour à haute voix. Petit à petit une phrase de forme, un dicton imaginaire. Quand un participant décide de cloturer le dicton il ponctue son mot d'une intonation qui en définit clairement la chute. Après deux trois essais, le délire se mélange à la sagesse et donne un joyeux mélange qui ravit tous les participants. Le jeu des proverbes collectifs force au lacher-prise, à l'assertivité et à l'inclusion et la confiance dans le groupe.

Cycle de 4 ateliers thématiques IC

Le cycle aborde quatre thèmes de l’intelligence collective.
# 1 - L’inclusion – Ve 23 mars 2012
# 2 - Le « je » et le « nous » – Ve 20 avril 2012
# 3 - Les architectures – Ve 25 mai
# 4 - Le mouvement et le silence – Ve 22 juin 2012 

L’objectif de ce cycle est d’installer la pratique de l'intelligence collective dans la durée, sur plusieurs mois, pour développer ses compétences personnnelles et sa sensibilité aux comportements favorisant ou freinant l’intelligence collective (IC), en tant que manager, responsable d'équipe, formateur ou facilitateur.

La méthode utilise les techniques d’entraînement pour les comédiens pratiquant l’improvisation théâtrale. Il s’agit bien de pratique, en mouvement, dans le jeu et l’expérimentation, clôturés par des petits débriefings sur les notions d’IC, ensemble, en cercle.
 
La participation partielle ou complète est un choix personnel. Les groupes varient à chaque session et apportent un renouvellement unique à chaque session.

Les ateliers se déroulent au HUB Brussels au 37 rue du Prince Royal à Ixelles.
Accueil dès 9h30
Debut à 10h
Fin à 13h
Inscription & paiement sur Fikket

Faciliter & Improviser

Dans les premiers moments d’une journée d’atelier, je précise chaque fois que j’improvise certains exercices suivant:
- l’élan du groupe (les questions, les remarques dans les debriefings),
- ce qui émerge du groupe (ce que j’observe en tant que facilitateur, pas nécessairement formulé par le groupe) ou plus subtilement,
- mon intuition et l’inspiration du moment. Me fiant au moment présent, sur ce qui se passe, ce que je ressens, parfois même sans l’avoir conscientisé intellectuellement, je change le programme.
C’est arrivé la semaine dernière, lors d’une journée avec dix directeurs d’école, mis au vert sur le thème la dimension collective d’un projet scolaire. A la fin d’un exercice, j’ai un « blanc ». Impossible de me rappeler le prochain. Sitôt après, un exercice vient à moi: « Les mots marchés » où le participant, en cercle, marche vers quelqu’un et prononce le premier mot qui lui vient par la tête, l'autre répond spontanément par un mot, puis part à son tour en marchant. Je ne l’avais pas prévu initialement. Il n’était pas plus inscrit dans la « réserve » que je constitue habituellement. Nous sommes en début de journée, dans la phase d’échauffement, où « rien ne se passe encore ».
Cet exercice est venu véritablement à moi.. et avec force. Trois secondes passent alors pour faire un choix : je recolle à la conduite ou je prends cette nouvelle voie ? Je me lance et annonce donc « les mots marchés ». Le début est mou. Les participants trainent la patte, réfléchissent trop, cherchent « le bon mot » alors qu’il s’agit d’être spontané. Soudain, ça fait tilt ! J’interromps l’exercice et lance avec humour. « Tu marches comme un directeur d'école, perdus dans ses pensées, le menton dans la main, les yeux au sol, les épaules penchées, préoccupés par une mauvaise nouvelle à annoncer. Vous faites du théâtre mieux que moi ! ». Rires aux éclats. « Laissons maintenant ce personnage de côté, il réfléchit trop et il est pas très heureux ce matin. » Il est 10h10, la journée bascule complètement dès cet instant : les individus quittent leur habit scolaire, s’ouvrent, le collectif se construit très vite, l’atelier avance bien plus vite que d'habitude...
L’exercice des "mots marchés", déterminant, n’était pas prévu. Il n'est pas mon idée, elle m’est venue d’ailleurs, ce matin-là. J’étais seulement à l’écoute du présent et de ses messages.

Le loup sur la chaise

Installation:
Placer dans la salle un nombre de chaise égal au nombre de participant + une libre
Répartir les chaises dans l'espace, éparpillées aléatoirement, sans structure.

Explication:
Demander aux participants de s'asseoir sur une chaise
L'animateur est "le loup"
L'objectif de l'exercice est d'empêcher le loup de s'asseoir sur la chaise. Sans le toucher. Sans déplacer de chaises.Dès que le loup est assis, le groupe a perdu.
Si une personne décide de se lever pour remplir la chaise, elle ne peut pas se rasseoir sur la chaise qu'elle vient de quitter.

Consignes pour l'animateur:
Après chaque "échec" du groupe, ne pas laisser le groupe élaborer de stratégie en verbalisant. Refaire l'exercice aussi souvent que nécessaire.
Marcher lentement au début, puis accélérer le rythme

Debriefing:
La solidarité et la collaboration sont rapidement installées, face au loup. L'exercice illustre très bien la notion d'objet-lien de type "monstre" qui peut mettre le groupe en mouvement.

3 Décembre @ HUB Fair 11:00 am

Lors de la HUB Fair, samedi 3 Décembre, un atelier court de découverte est programmé à 11h du matin, lors d'une journée de découverte des talents abrités au HUB Brussels. Programme de la journée et informations pratiques sur l'event Facebook